Presse et revues
2 pages
Titre : L'Homme libre : journal quotidien du matin / rédacteur en chef, Georges Clemenceau ; directeur, Fr. Albert
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-09
Contributeur : Clemenceau, Georges (1841-1929). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32787196b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 09 septembre 1920 09 septembre 1920
Description : 1920/09/09 (A8,N1510). 1920/09/09 (A8,N1510).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7594621k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-230
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/10/2014
2
! HOMME Linnn
le M-nire de Cork
m-t-ll enfla libéré?
Le correspondant du Dail-y Mail, à Du-
blin, télégraphie :
« J'apprends de bonne source que le gou-
vernement essaie de trouver une solulion
pour accorder la grâce de Mac Sweeney.
Pressé par les journaux britanniques et
embarrassé par l'opinion étrangère, ie gon-
vernement est sur le point de relever les
autorités executives d'Irlande de leur pro-
anesse de ne pas relôcher le lord-maire de
Cork. »
Celles-ci ont bien fait ressortir qu'après
s'être engagé dans -la. voie de la répression,
on ne pouvait plus faire machine en arriè-
re ; toujours est-il qu'en même temps que
M. Bonar Law déclarait que la libération
du lord-maire de Cork était impossible, le
gouvernement s'enquérait de la répercus-
sion qu'aurait en Irlande la libération du
lord-maire.
Peut-fre songe-t-on à abandonner les
mesures de coercition et à offrir à l'Ir-
lande un self-government sur les bases in-
diquées à la dernière conférence irlan-
Haise.
Huit non-jeûneurs sont relàehés
Huit prisonniers politiques, sinn-fciners
nnt été relâchés de la prison. Aucun des
nuit prisonniers relâchés n'avait fait la
grève de la faim.
D'autres eu sont au vingt-huilième jour
La Chicago Tribune dit que les détenus
Hé la prison de Cork qui font la grève de
la faim sont maintenant -dans leur vingt-
huitième jour de jeûne.
Renforcement de la police
On mande de Londonderry au Morning
Tost : 1
« Un bâtiment -de l'Amirauté est arrivé
5ci. Il est chargé d'armes, de munitions et
d'équipements militaires destinés à la réor-
ganisation de la police dans le nord de l'Ir-
lande. »
atf~
JâMET-BÏÏFFMAÏÏ^r»
^wrtair» Comptabilité. Stino-9aeWe.tto- Pres.srafcT..
Les chevaliers de Colomb
visitent Versailles
Les Chevaliers de Colomb ont visité hier !
Versailles. Partis de Paris en autocars, à
idix heures, ils ont été reçus à la préfecture
«le. Versailles par M. Chaleil, préfet de
Seine-et-Oise, entouré de MM. Duport et
Maverré.
Après quelques paroles de remerciement
tie M. Flaherty, suprême chevalier, la délé-
gation se.' dirigea vers le château, tandis
que M. Flaherty, accompagné du vice-pré-
aident de' l'Association, allait à l'évêché
présenter les hommages des Chevaliers de
Colomb à Mgr Gibier, évêque de Versail-
les.
Le .cortège arriva à l'heure prévue à la
chamelle de Jeaiuie d'Arc où déjà ùn pu-
blie nombreux s'était massé.
Un service fut alors célébré par l'évêque
de Versailles, assisté d'un des prêtres
américains des Chevaliers de Colomb.
Le service terminé, les principaux mem-
bres de la délégation rejoignirent au châ-
teau les groupes qui s'y trouvaient déji.
Après avoir déjeuné à l'hôtel du Grand-
ivatel les Chevaliers de Colomb se sont
rendus dans la Cour de Marbre où une
compagnie du 101* d'infanterie, avec dra-
peau et musique, ainsi qu'une section de
fusiliers marins, formaient le carré autour
d'une estrade tendue de velours rouge, ins-
talléè devant le corps principal du palais.
M. Landry, ministre de la marine, qui
arrivait de Paris, fut reçu par le général
Tannant, commandant rEcole de Sainf-Cyr,
ainsi que par. MM. Chaleil, préfet de Seine-
et Oise, Mgr Gibier et MM. Hugues Le
Roux, sénateur,«et A, Tardieu, député du
département.
Le préfet de Seine-et-Oise a pris le pre-
Mer la parole.
11" adressa un salut très cordial aux Che-
valiers et leur rappela que Versailles a
pour eux une attirance particulière, puis-
que -c'est dans le château que leur illustre
arvcêlre Franklin fut reçu par Louis XVI.
Mgr Gibier, à ;son tour, réclama pour l'a-
miral de Grasse un témoignage officiel de
reconnaissance de la part des gouvernc-
mènts français et américain, qui sé doivent
de réparer l'oubli dans lequel il fut laissé.
M. Hugues Le Roux, en anglais, remercia
également les Chevaliers de Colomb ; puis
(M. Flaherty évoqua l'amitié qui a toujours
«ni îes deux grandes nations française et
américaine..
Puis M. Landry, dans un vibrant dis-
cours consacré ù Ta glorification de la ma-
rine américaine, a dit :
« Saura-t-on un jour le nombre exact de
sous-marins - ennemis qui ont été détruits
par la marine américaine atlns les attaques
dirigées contre eux, ou qui ont péri en es-
sayant de franchir les obstacles mis à leur
passage ? Ce que l'ou imagine, c'est le dé-
cvuragement, c'est 130 terreur envahissant
peu à peu les esprife des pirates, enthou-
siasmés. naguère par leurs exploits barba-
res. Ce que l'on constate, rc'est la décrois-
pance rapide et Continue, après la période
finistre du printemps et de l'été de 1917,
ces pertes de tonnage .causées par les sous-
marins ennemis. Nous en sommes pour une
grande part, redevables à la marine amé-
ricaine. »
Une prise d'armes eut ensuite lieu et la
Urisite de .Versailles se termina par une ré-
ception à l'hôtel de viHe.
A , leur retour de Versailles, les Chevaliers
Ce Colomb ont été reçus à l'ambassade des
Etats-Unis.
LES FUNERAILLES DES VICTIMES
DE MONTROUGE
Lès obsèques officielles des quatre vie-
times da l'accident d'aéroplane de Mon-
trouge ont lieu ce matin à 10 heures pré-
cises, aux frais de la commune de Mon-
'lOuge.
Elies -seront présidées par Mgr Roi and-
JGoeselin.
AU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA GIRONDE
A la fin de la séance, le Conseil généra,l
iJe la Gironde a décidé de placer dans la
MaUe de ses délibérations, à la droite de la
statue de la République, une effigie du
toldat député Georges Chaigne, et, à
gauche, une plaque portant les noms des
tU. des- conseillers généraux qui sont tom-
bé* au champ d'honneur.
M. Georges Mandel a prononcé à cette
occasion une allocution dans laquelle il a
magnifié l'héroïsme de nos grands morts
et fait un vibrant appel à l'union. Cette
allocution a été très chaleureusement ap-
plaudie. 1
Le Conseil général a décidé de tenir le
18 octobre une session extraordinaire qui
sera consacrée à la question de l'aménage-
ment des eaux de la Dordogne.
Avt5, et Letti?e £
j LA PETITE HISTOIRE
Qu'«tt-çe que le* tsarisme ? Qu'est-ce (lU
le nolchcvisme ? Formidables points d'in
terrogation auxquels tout le monde s'ac-
croche aujourd'hui comme sonneurs ivres
à cloche tonnante. Savants, neurologues,
historiens, praticiens, hommes d'Etat. Le
malheur c'est que la définition varie sui-
vant le lieu, le moment, le climat. Le
mieux est encore, en attendant, d'établir,
par une documentation sans défaut, ses
origines. C'est une tâche qui tente pas mal
d'écrivains. Peu d'entre eux ont réussi,
comme MM. Charles et Henri Omessa,
à nous la rendre sinon attrayante, du
moins passionnante, et à l'accorder avec
la; réalité politique du moment.
MM. Charles et Henri Omessa ont con-
densé leur savoir avec beaucoup d'à-pro-
pos. Quel lecteur de leur livre songera en-
core à tenter la définition du bolche-
visme ?-On dit qu'il a détruit le tsarism.
Qu'est-ce que le tsarisme, alors ? Autre
embarras. Le tsarisme, tel qu'il apparaît
dans le récit de ces témoins véridiques,
serait, tout au plus l'art de n'exister point,
de se prêter à toutes les substitutions, à
toutes les usurpations de pouvoir. On com-
prendrait mieux, alors, sans doute, la fai-
blesse de Nicolas s'attirant la régence
clandestine de l'impératrice, puis l'immix-
tion de Raspoutine au nom d'une classe
d'illuminés dans les affaires de l'Etat, en-
fin l'avènement, probablement encore pro-
visoire, de ces autres illuminés que sont
les bolcheviks. Nicolas, l'intrigue germani-
que, Raspoutine, Lenine, qu'est-ce, sinon
la chaîne des répercussions à laquelle est
fatalement soumise une population tortu-
rée par de bas instincts, très précis, et
attirée par une lumière indécise, elle. Les
peuples inférieurs ont-ils eu d'autres bor-
nes entre lesquels évoluer ? N'avons-nous
pas connu, un phénomène analogue, mé-
lange d'idéal en toc et de militarisme
très au point : Je pangermanisme ?
Le roman, ou plutôt la suite de romans
dans lesquels MM. Charles et Henri
Omessa nous livrent les données de la ré-
volution russe, peut- avo-ir pour effet de
joindre, maille à maille, les deux pôles
extrêmes et apparemment contradictoires
de la sensibilité bolchevik : Idéalisme et
militarisme. Le titre est suggestifLa
dernière tsarine. Révélations d'Alexis Do-
browilz, courrier secret de l'impérafrice
(Renaissance du Livre, édit.). Le contenu
est rendu sous la forme palpitante qui
ne pourra manquer de plaire au lecteur
français, et de l'instruire habilement. -
P. L.
ii M. Marcel Say embouche à son tour le
porte-voix et annonce une nouvelle revue bi-
mensuelle, de combat littéraire, philosophi-
que, artistique. Et cela s'appellera lfc Pal.
Echéance : octobre.
L. MÉRITAN.
En Italie, le tremblement de terre
a fait de nombreuses victimes
La forle secousse sismique qui a ébranlé
mardi matin toute l'Italie du nord, depuis
Florence jusqu'à Milan, a causé des dom-
mages considérables. -
Villa Collemandina: au.rait été détruite.
Castiglione, Prevofosciana, San Donnino,
Piazzaserchio, Puggio, Castegnola, Fos-
ciendora, Canigiano, Castelnuovo ont été
très endommagés. Les carrières de marbre
de Carrare ont été presque entièrement
détruites et des ouvriers ont été ,ensevelis
sous les éboulements. Les communes de
Riversaglia et Orni, situées sur les riantes
collines de Canou, sont transformées en
monceaiux de ruines. Des églises se sont
écroulées,
A Pise et à Bologne, une jpartie de la
population, prise de panique, s'est déver-
sée dans les rues, ce qui a occasionné de
nombreux accidents. A Milan, les détenus
de lai prison, pris de terreur, tentèrent de
se mutiner. -
Les informations venues de la province
de Massa disentrque la commune de Fiviz-
z.ano, commune de 17.000 habitants, aurait
été complètement rasée et qu'il y aurait
des centaines de morts.
Le bilan de la' terrible catastrophe n'est
pas encore connu, car les communications
téléphoniques sont coupées.
Des secours ont été envoyés sur les lieux.
Le roi, accompagné de personnalités de
sa cour, est parti pour les lieux sinistrés.
a .~MyP 111 1 0 6
APRES LES INCIDENTS DE BRESLAU
Singulier avertissement
de M. Simons
Un journal allemand, connu pour ses
attaches officieuses, la Deutsche Allge-
meine Zeitung; publie une information
d'après laquelle M. Simons aurait déclaré
à une séance de la commission parlemen-
taire des affaires étrangères qu'il était né-
cessaire que les pourparlers entamés par
l'Allemagne avec la Pologne aboutissent
promptement. à une solution satisfaisante,
car l'opinion allemande était à bout'de pa-l
; tience, ainsi que le montraient les récents
incidents de Breslau.
Les pourparlers auxquels a fait allusion
M. Simons se poursuivent depuis le début
de janvier cTei^nier ; ils ont été entamés sur;
l'initiative du gouvernement polonais pour;
régler, à la satisfaction réciproque des par-
tie, différentes questions, économiques ou!
relatives aux communications entre les;
deux Etats qu'avait fait naître la remise ii ;
la Pologne cle ses anciennes provinces.
La réponse polonaise
Ces pourparlers n'ont abouti à aucun
résultat concret et ils sont même en ce
moment suspendus par la volonté seule
du gouvernement Allemand qui rompit
dernièrement les négociations engagées à
Paris et révoqua les pouvoirs de ses plé-
nipotentiaires. Jusqu'ici, les efforts du gou-
vernement polonais pour renouer la con-
versation ont échoué, Je gouvernement nl-,
lemand soulevant à chaque invitation des
difficultés préjudiciables qui provoquent
d'interminables débats.
Le gouvernement, polonais continue à
penser que la solution des questions dont
l'examen a été suspendu est indispensable,
pour accorder les intérêts en cause, et il a
demandé plusieurs fois, ù cet effet, l'inter-
vention amicale des gouvernements alliés,
qui partagent son point de vue.
Le cabinet d'empire délibère
D'après la Gazette de l"o.s, le cabinet
d'empire a conféré à nouveau sur des ques-
tions touchant la Haute-Silésie. Il serait
également possible que Ja commission par-
lementaire des affaires étrangères soit con-
voquée.
Des secours aux vielimes allemandes
Le chancelier d'empire a adressé au
prince Hatzfeld, plénipotentiaire allemand
la Haute-Silésie, une lettre annonçant
un premier secours de 6 millions de marks
pour les familles des Allemands victimes
de violences. Il termine sa lettre en disant :
u Conserver la Haute-Silésie à l'Allemagne,
est notre ferme volonté. »
DERNIERE HEURE
-
Les troupes rouges
cernées par Wrangel
Constantinople, 8 çepfeinbre. - Un ra-
diotélégramme de Sébastopoi annonce que,
dans la direction de Marioupol, nos trou-
pes ont attaqué Pavlovka et Novopavlovka
(15 kilomètres au nord de Berdiansk), où
elles ont fait nn certain nombre de pri-
sonniers.
Sur le Dnieper, nous avons encerclé les
troupes rouges, et, sous notre pression,
elles fuient en panique et ne parviennent
pas à passer sur la rive opposée.
L'action à faire
On mande de Constantmopie que tians
une interview accordée au correspondant
de Vélikaïa Rossia. Wrangel a déclaré que
les puissances occidentales doivent pren-
dre une décision relativement aux Soviets
et qu'il faut, ou bien réunir les forces de
tous les Etats antibolchevistes et porter un
coup décisif au régime rouge, ou bien
s'attendre à des troubles en Europe.
Tchitcherine se plaint
Genève, 8 septembre. - Un radiotélé-
gramme de Tchitoherine se plaint que le
gouvernement roumain, après avoir dé-
claré qu'il jugeait inutile des pourparlers
directs avec, la. Russie des Soviets avant la
conférence projetée de Londres, ait. répon-
du dans la suite à Moscou en des termes
d'une telle ambiguïté que l'on put croire
que la Roumanie consentait à des pour-
parlers directs, alors qu'il n'en était rien.
Il attribue cette attitude à la pression
de l'Entente et de la. France en particulier,
et demande au gouvernement roumain de
faire connaître clairement ses intentions,
rejetant sur celui-ci la. responsabilité de
la continuation de l'état de guerre.
Les négociations auront Heu à Londres
dit le gouvernement roumain
Le gouvernement roumain a éludé de
répondre directemènl à la proposition de
paix des Soviets en déclarant que ces né-
gociations devraient avoir lieu à Londres,
selon les propositions de M. Lloyd George.
Mort du fils de Trotsky
On mande de Varsovie : D'après le Cra-
covie Kurier% le fils de Trotzky aurait été
tué dans les récents combats 'de Bulstuk.
Les relations russo-allemandes
La fabrique Heutschel, de Cassel, a ën-
trepris la construction de deux cents lo-
comotives destinées à la Russie soviétique.
Pas de rupture russo-finlandaise
Londres, 8 septembre. — Les pourparlers
de paix engagés à Dorpat entre la Fin-
lande et la Russie soviétique ne sont pas
rompus.
Au dernier moment, les délégués bolchc-
vistes, qui réclamaient certaines positions
navales dans le golfe de Finlande en
échange du territoire de Petchenga. ont
renoncé à leurs prétentions. Les négocia-
tions peuvent ainsi continuer.
POUR CONCLURE L'ACCORD
FRANCO=BELGE
Bruxelles, 8 septembre, — M. Brunet,
ministre plénipotentiaire et directeur des
consulats, part pour Paris, où il va pour-
suivre les pourparlers entamés par le pré-
sident du conseil, M. Delacroix, .en vue de
la conclusion d'un accord économique
franco-belge.
LES COURSES
LA JOURNEE A CHANTILLY
- Les résultats
PRIX DE ECRAN
J 1, A Priori (G. Bellh()¡)e). 27 50 13 »
- Placé 15 50 8 50
2. Mjiiitta (G. BaTtliolornew).-. 35 50 35'50
1 Non placés Pertuis (M. Mac Ge-e), Dribble i
(F. O'Neill), Indianeia (A. Sharpe;, Calcaire!
hC. Hobbs).
i. «:. Flobbs). PRIX DE COMMELLES
1. Nîcol. (J. Jemiings) 70 » 40 »
— Placé 24 » 17 »
2. Fra.ncian (A. Sharpe) :n » 17 50
o. Rhododendron (Bartholomew) 2G » 15 »
- - -
Non places - Guisy (G. Bellhouse), Bléran-
court. (J,LamO\lre), MBY Lily (C. Hobbs), Night
Light (M. Mac Gee), Mlle Blurn (G. Prior).
PRIX DE LA MASSELLIERE
L Marcatls (F- O'NeilR. 72 » 27 »
- Placé lî) 50 ff 50
2. Benoîte (A. Sharpe) 44 50 1
M mushing (M. Mao 11't"t>!. -14 » 6 »
Non pl'icts : Grigny (G. Eelthouse), Casbah
(S. Jennings), PuHd:()l' (Gh. Childs), Girl
Seoui (M. Henry), Vaiailles (E. Lançaster), Rô-
va5«eu,ae (G. Bartholomew)
PRIX DE BLA-ISON
1. Black Larry (A Sharpe). 99 » 41 »
— Placé 21 » 8 50
2. Ramier (G. Beilbouse) 13 » G >»
3. Stick To It (M. Henry). 25 50 11 »
Non placés : Caridin (L Bara). Alcibiade (f.
Jennings), Alba II (A. Moliard), Sooner (E.
La ne aster). Le Texas (CIl. Childs), Candéla-
bre (F. O'Neill), Dictateur Vil (C. Hobbs). ,
PRIX VERMOUT
1. Stéarine (\f. Mac G ce).. 17 50 8 »
- Placé 13 •» 8 »
2. Maranssan (G. Bellhouse) 11 50 5 50
3. Olinde (F. O'Neill).
Non placé : Front de Mer (G. Bartholomew).
PRIX DES TRIBUNES
1. Calabar (C.BeilhousEj. 19 ) 9 50
.i-. Placé H 50 6 50
2. Goliiwoq (A. 8harpe). 13' -» 7 HO
3. Groseille à .Maque:-reau (J. Jennings).
Non placé : Prince Errant (M. Mac Gee).
Nos pronostics pour aujourd'hui
LE TREMBLAY
14 heures f
Prix Whizper. — Lorette VI et Willis If.
Prix SUrrUnq. — Bulltmch et Deibouig-
Pri e Oxford. - Silvester etYtcld, Duck.
'Pri e hiOla-Bella. — Esnos et Ay.
Prix Isoiwmy. - Eavine et. Au rie Sun.
Pri e demandez. - Zorobabel et Snow Drop
S. ElUJIT.ttïîl
Nouvelles brèves
4
¥
Fédération aérocaiitiquot internationale,
Hier matiu. a été ouvert, a Genève, le cen
grès de la Fédération acronautique iniema-
tkmale, sous la présidence du prmce Roland
Bonaparte.
Le congrès durera trois jours
t n Gœthe inédit.
Le Hamburger Fremdenblatt annonce la dé-
couverte d'une inoi-ivelle œuvre de jeunesse de
uœthe. Il s'agit d'un drame, Joseph, dont
on sait qu'il fut écrit ert 1.702 et détruit par
Gœthe peu de temps après.
M. Matsui créé baron.
On annonce officiellement de Tokio que
l'empereur vieint de décerner le litre de ba-
ron M. Matsui, ambassadeur du Japon à
Paris.
Pour atterrir à la cime du Mont-Blanc.
On .mande de Genève que l'aviateur Dura-
four partira ce matin, à 7 heures, de l'iéro-
drome de Saint-Georges pour tenter d'atter-
rir sur le Mont-Blanc.
Des signaux seront J'ail;;, depuis les Grands-
Mulets par une caravane partie de Chamo-
nix.
I ne vengeance tragique.
Après une discussion dans un restaurant
de Nérac, où ils. avaient déje-uné censemble,
Lorca, 27 ans. sujet espagnol, attendit André
Chauberon, 57 ans, maçon, sur un pont au-
dessus de ia rivière Le Buste et l'y précipita.
Le malheureux a été tué. Le meurtrier a été
arrêté.
Arrestations de faux inspecteurs de police.
Les inspecteurs de la police judiciaire ont
arrêté, place de la Bastille, deux individus :
Lechevallier et Larln, qui se faisaient passer
pour inspecteurs de la police et voulaient
contraindre des femmes it les suivre, sous
prétexte que celles-ci n'avaient pas des pa-
piers d'identité suffisants.
Employé indélicat arrêté.
Les- inspecteurs de la Sûreté ent arrêté,
hier matin, un employé de banque qui avait
commis un détournement de 150.000 francs
au détriment d'une banque étrangère.
Incendies de forêts.
Au Perthus, près de la frontière espagnolp,
un violent incendie a éclaté dans une font de
chênes-lièges Malgré les efforts de la popu-
lation des villages environnants, l'incendie a
gagné le territoire 'espagJ!JOl. Les ùégâts sont
importants.
Déserteur arrêté-
Fuyant l'Espagne, à la suite de démêlés
avec la policr- de çe pays, le soldat Renica,
déserteur du 1er régiment de chasseurs d'Afri-
que, a été arrêté et écroué à la prison mili-
taire de Montpellier.
Asphyxié dans une cave.
On a retiré, à Toulon, d'un bassin cimenté,
contenant du vin en fermentatiom, le cadavre
de M. Henri Sicaid, propriétaire, dont la
mort est due à l'asphyxie par l'acide carbo-
nique.
I n vieillard étranglé par sa bru.
* A Auch, un agriculteur, Laffargue, ociogé.
naire, a ét, étranglé par sa bru à la. suite
d'une violente querene", Le parquet a ouvert
une eiiquête. »
On arrête l'assnssin de la maraîchère.
Le commissaire de Pantin a arrêté hier
matin un individu que l'on soupçonne d'être
l'auteur du cl'im" de Bobigny Ce personnage
I qui a été amené à midi et demi à la police
judiciaire, ù 'la disposition du juge d'instrue-
tion. aurait travaillé à plusieurs reprises, il
y a quelques mois, chez la. maraîchère assas-
si née. -
Farine laçtée |
TLÉ
Demandez le meil f eur I
Demandez le meilleur
"ALIPIENTATION^ X succédané 1
ALIMENTATION d 1 -t
DELENFANCE"^ X U al
16,r.duPsrcRojaJ maternel
Un drapeau catalan aux Invalides
L'Union cataJaniste et le comité P. G.
Volontaires catalans, de Barcelone, qui
ont déjà fait don d'un drapeau richement
brodé à la ville de Verdun, envoient leurs
délégations à Paris, porteuses d'un dra-
peau des couleurs catalanes, qui sera so-
lennellement déposé aux Invalides le 10
septembre, à 10 h. 30 du matin, en sou-
venir des enfants de fla Catalogne ultra-
pyrénéenne qui sont venus combattre en
France.
DES RUBANS ET DES CROIX
Dans les dernières promotions de la
Légion d'honneur, parues à l'Officiel,
nou's relevons avec plaisir les nominations,
au grade de chevalier, de notre collabora-
teur M. Raoul Mortier, chef du' cabinet de
M. Jules-Louis Breton, — de M. Alexandre
Bénazet, secrétaire général de la commis-
sion du pari mutuel, — au litre du minis-
tère de l'hygiène et de l'assistance.
Notre confrère M. Léon Bailby, direc-
teur de ïlntransifjeant, M. Marcel
Lehmann, chef de cabinet dé M. Maginot,
-- M. Valentino, directeur des pensions, —
au titre du ministère des pensions.
M. Gaston Sencier, inventeur d'un nou-
veau sy* stème de fusées, — au titre du mi-
nistère 4e la marine.
Toutes nos félicitations aux nouveaux lé-
gionnaires.
Les premières tonnes de charbon
des mines de Lens
Le Courrier du Pas-de-Calais signale
que les premiers wagons de charbon ont
quitté le carreau de la fosse 14 bis des
mines de Lens ; on espère pouvoir extraire
bientôt 30 à 40 tonnes par jour. Le fon-
cage de ce puits est achevé et une bowette
percée au niveau de 155 mètres a recoupé
successivement deux petites veines de
0 m. 30.
Les travaux de eimentation sont termi-
nés aux fosses 9, 11 et 12 ; sont sur le
point de l'être aux fosses 3, 3 bis, 14 et 15,
et en cours aux fosses 1 et 4 ; le tout avec
de bons résultats.
Créée pour * val eurs belges
Créée pour documenter îes porteurs français de valeurs belges
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diverses (moteurs, essieux, boites de vitssse, carburateurs, stc..,). |
8 Exposition au Charnu cle Mars, de 9 b. à midi et de 13 h. SO il 16 h.. les jours ouvru-I
S bles, du 11 septembre ù 13 h. 20, au 18 septembre midi, jour de Vadjudication qui aura |
ga lieu conformément an règlement 'du 15 juillet 19?0.
Renseignements au parc de vente ou 70, aven. de La Bourdonnais, Paris, Tél. Saxe 76-57 |
g
La Vie Sportive
AE«ON,\UTÎQL1SÎ
Le ministre de la marine vient de procé-
der au baptême français du zeppelin L-72,
qui nous fut livré il y a quelques semaines
par l'Allemagne et qui survola Paris avant
d'être dirigé sur Cuers-Pierrefeu.
Il s'appellera le D.R.-1, ce qui signifie :
dirigeable rigide, et 1 parce que c'est le
premier rigide que nous possédions en
France.
Ce titre n'est que provisoire, et nos diri-
geables recevront des noms comme avant
la guerre.
ATHLETISME
Le comité directeur d'athlétisme de
l'U.S.F.S.A., dans sa séance du 1er cou-
rant, a décidé de l'opportunité des rencon-
tres de pays avec lesquels il a, depuis quel-
ques années, conclu des matlches internatio-
naux.
Pour le match France-Belgique, qui doit
se disputer à Paris le 12 courant, des dé-
marches ont été faites auprès de la Ligue
belge dans le but de remettre à l'an .pro-
chain cette épreuve, en raison de ce qu'il
paraît difficile au comité directeur de faire
disputer cette épreuve à Paris, à cause des
vacances.
D'autre part, pour faire honneur à ses
engagements, le comité directeur enverra
une équipe représentative à Genève le 19
courant pour rencontrer l'équipe de la
Suisse. ,
Il à décidé de faire disputer, fin octobre,
à Nice, le match France-Italie, après ac-
cord avec le comité de la Côte d'Azur ;
puis d'envoyer une équipe en Espagne, le
2 octobre, pour rencontrer le team repré-
sentatif de la Fédération espagnole.
— Dimanche prochain, à quinze heures,
à Saint-Cloud, se disputera le match an-
nuel Stade-Polytechnic Harriers, de Lon-
dres, par équipes de deux hommes sur les
distances suivantes : 100 mètres, 400 mè-
tres, 3 milles, 889 mètres haies, sauts en
hauteur et en longueur avec élan. En ou-
tre, au programme, deux relais de 4x100
et 4x200, Stade Français contre Polytech-
nic Harriers, trois handicaps ouverts aux
Stadistes et aux Anglais, 100 yards, 2.500
mètres et lancement du poids avec Paoli,
scratch. -
AVIATION -
L'aviateur Howard Richard' prendra part
à la Coupe Gordon-Bennett sur un mono-
plan, le Dayton-Wright., construit, spécia-
lement pour cette épreuve.
Cet avion a un moteur de 230 HP et peut,
dit-on, atteindre plus de 320 kilomètres à
l'heure.
— Le concours de l'A.F.A. aura lieu le
26 courant. l
Les commissaires membres du jury qui
contrôleront l'épreuve sont : MM. Bignet,
Robert Desmons, docteur Loisel, Raymond
Saladin et Emile Wens.
- Le courageux aviateur Poulet, venant
de Batavia, est arrivé à Loérabaja, conti-
nuant son raid vers l'Australie.
— Le capitaine Ross Smith, qui doit en-
treprendre le tour du monde en avion, quit-
tera Londres sous peu.
BOXE
Jack Dernpscy vient de remporter une
victoire, a Benton Harbor (Etat de Michi-
gan ), sur le mi-lourd Billy Miske qu'il mit
kncck-oul. au troisième round d'un match
qui devait en comporter dix.
Dix-sept mille, spectateurs assistaient ù
ce match, dont les frais sont évalués à
150.000 dollars.
CYCLISME
Honoré Barthélémy désire s'atlaquer, le
10 octobre prochain, il la Piste municipale,
au cours de la réunion organisée par Dau-
mesnri Sportif, au challenge record de
l'heure institué par l'U.V.F.
Ce challenge est actuellement détenu par
Christophe, avec 39 kil. 925 mètres.
L YWX-TEXNIS
Après des championnats du monde sur
courts de terre battue disputés sur le ter-
rain du S.F., dans le parc* de Saint-Cloud,
et ceux sur courts de gazon, joués au AU
England L. T..C., à Wlmbledon, il reste à
décider des championnats sur courts cou-
verts. La Fédération internationale de
lawn-tennis -vient d'en fixer 'la date, du 11
au 28 octobre, et de choisir les courts cou-
verts du Queen's Club de Londres.
Intérim.
Mutinerie à bord d'un navire
allemand
Une grave mutinerie s'est produite à
bord du navire allemand Odin qui trans-
portait des internés russes en Allemagne
et avait été contraint, par le mauvais
temps, de faire escale dans le port de
Dantzig.
Pendant que le sous-officier, chef du
convoi, qui, comptait deux cents hommes,
était descendu il terre pour acheter des vi-
vres, le cuisinier excita les bolchevistes et
se mit ù leur téte.
F
I fCïGl6SBLâFMÇMSE-DIMMr |
j LES PLUS RÉPUl'ÉSI Í
, 29. avenue de la Grande-Armée, PaflJ 1
:¿ ,"-..)!.;.
dp 000 francs 11 placer en viager 12
,,' ROO francs Ü placer en viager 12
,)..U sur une tète de 59 ans
S'adresser au bureau du journal.
f n"M9 m illili 1
0
IMaladies de la Femme !
I LE RETOUR D'AGE 1
Toutes les femmes con- g|
naissent les dangers qui les fi
menacent' à l'époaue du g
RETOUR D'AGE. Les j|?
symptômes sont bien con- ||
nus. a
C'est d'abordunesensatïon gn
d'étoutî'emciU et de suiIoca- 11
tion qui étreint la gorge, des H
bouffées de chaleur qui mon- il
Ëg tent au visage pour faire place à une sueur froide S
gj sur tout le corps. Le ventre devient douloureux, m
El les règles se renouvellent irrégulières ou trop ffî
abondantes et bientôt la femme la plus robuste Sj
jH se trouve sffaiblie et exposée aux pires dangers. 9|
H| C'est alors qu'il faut, sans plus tarder, faire une m
Bj cure avec La ||
JOUVENCEderAbbéSOURY
ira Nous ne cesserons de répéter que toute femme g
M qui atteint l'àge de 40 ans, même celle qui 11
n'éprouye aucun malaise, doit faire usage de la M
; JOUVENCE de l'Abbé 80URY à des inter- B
m valles réguliers, si elle veut éviter l'afflux subit m
M du sang au cerveau, )a congestion, t'attaque g
H d'apoplexie, la rupture d'anévrisme, etc. Qu'elle aj
B n'oublie pas que le sang qui n'a plus son Ha
H cours habituel se portera de préférence aux
ë| parties les plus faibles et y développera les
« maladies les plus pénibles: Tumeurs, Cancers, gg
il Métrite, Fibrome. Maux d'Estomac, Wlntes- 0
tin, des Nerfs, etc.
R La JOXJVEWCE de l'Abbé SOURY, prêparée
H à la Pharmacie Mag. DUMONTIER, à Rouen, m
M se trouve dans toutes les Pharmacies, le !S)
g flacon,6 fr. 30, plus impôt 0 ft". "70, total: 7 l'r. gt
| Bien exiger la m
|| Véritable JOUVENCE de l'ABBÉ SOTJR? H
n avec la signature Mag. DUMONTIER II
Bulletin Financier
L'a.rr)j.oration constatée depuis le uébut de
le feexnaine se poursuit Rismumt aujourd'hui.
Les affairas sont tiss,?z activt:s, -et de nouvelles
plus-values appréciables sont à relever 6ut
quelques titres.
Le 3 se tient à 55 25 : le 4 1917 à 69 95 ;
1918 à 70 65 ; 5 à 37 ; 5 amortissa-
ble à 101 75.
Les obligations du Crédit National ont tou-
jours un bon courant de demandes.
Fonds étrallger fermes. L'Extérieure est à
183. Rentes russes calmes. Le Turc reprend
à 71 50.
Le.3- Etablissements de crédit sont l'objet de
demandes suivies.
Les Chemins de fer français estent. calmes.
Les Chemins espagnols eoni soutenus.
Le Suez est Hl Hausse à 7.090 • Rio ferme
à 1.740. La Thomson est calme ù 1.155 : Om-
nibus à 661 : Raffinerie Say reste à 1.435 ; les
Sucreries d'Egypte à 1.150-
En Banque, les Chargeurs Français sont à
3.330.
Mines d'Or calmes : de Diamants égale-
ment : de Cuivre fermes. Les Caoutchoucs
sont assee. soutenus. Ha.usse des Pétroles,
Les Théâtres
Comédie-Française. - M. Emile Fabrs
vient d'arrêter une première liste des œuvres
Qui figureront au programme de la Comédie- ,
Française, au cours de ?a saison. 1920-1921.
Aprèa La Mort Enchaînée, de M. Maurice
Magre. dont la première aura lieu denvain,
la scène sera prise par les dernières répéti.
tions des Effrontés, qui doivent être repré-
sentés le 17 septembre à l'occasion du cente,
naire de la inaiSïKioce d'Emile Augier.
Ensuite, la Comédie montera Le$ht itx Eco- >
les. la pièce de M. Alfred Capu,s, et. deux piè-
ces en un. acte, Lu Soupçon, de M. Peu! Bour-
get, et les Grands Garçons, de M. Géraldy.
Le spectacle suivant eera formé par l'oeu-
vre d'Henry Bataille, Maman Colibre, (fui.
prendra place au répertoire à côté de la Mar-
che nupimle. et de Poliche.
Le Passé. de M. Georges de Ferto-Riche.
retrouvera sa place dans la maison de MGt
lière à l'occasion des débuts de Mme Sirnooirui;
Enfin, on montera la cléopâtre, de M. Hé-
rold.
Entre ces différents oeuvreg, NI. Emile Fa- V.
bre compte effectuer un certain nombre de >
reprises classiques. Nota;mw:,nt; il compte
monter La Princesse d'Elide, M de Pourceauv
(inac. le Sicilien ou VAmour pdntre, qui font
partie du programme de remise à la scène des
œuvres complètes de Molière, pour la célébra-
rion de son tricentenaire
Ces dernières œuvres figureront au pro-
gramme dés matinées classiques du jeudi ;
les spectacles réservés a ces matinées core-
prendront en cutr?, La Mort de pompfe.
Mithridote, La Coupe enchantée, Juliette et
Roméo d'André Rivoire.
, Enfin. au cours de ces matinées, M. Emile
Fabre a l'intehtion d'évoquer les grandes pé.
riodes ue la. poésie française en constituant
des programmes qui comprendront les œu-
vres les plus caractéristiques de l'évolution,
poétique -en Franr-e depuis l'époque des chan-
sons de geste jusqu'à nos jours.
Renaissance. — Mme Cora Laparcerie n'é-
tant pas encore ittablie, la renrise de Mon
Homme ne pourra avoir Heu ce * soir au théà-
tre de la Renaissance, comme nous l'avions
précédemment annoncé.
CET APRES-MIDI :
Comédie-Française. - 1 h. 30- — Hernani.
Opéra-Comique. - 1 h. 30. - Louise.
Odéon. — 2 h. — Le Mariage de Figaro.
Matinées, à 2 h. 30, dans les autres théâtres
et mu-sle-halls, sauf à la Galté-Lyrique, avec
le même spectacle que le soir-
en SOIR ■
OPERA. — A 7 h. 30. — Samson et Dalila.
COMEDIE-FRANC VISE (Tél. Wa'?) — A 8 b. 30 -
Il M tant jurer de rien. La Parisienne.
OPERA-COMIQUE. - A 7 h. 45. — Carmen.
ODEON. A 8 h. 45. — Les Bouffons,
GAITE.LtRIQt.:E; — A 8 h. 30. — Le3 SS jours dé
Clairette.
tria VIN T,TRIQUE. — Clôture annuelle.
VAUDEVILLE. - A 8 h. 45. - La Femme Ite
non Ami.
THtîATRB De PARIS (J5, rue nïanchej.
(Tél. 39-78). — A 8 h. 30. — Arsène Larcin.
GYMNASE. — Clôture annuelle,
THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES. - Clôture.
COMEDIE SE CHAMPS-ELYSEES. - Clôtura.
CHATELET. - A 8 heures. - Michel strogoff.
SARAH-BERNHARDT. — A 8 h. 30. — Faire For-
tune.
RENAISSANCE. — Relâche.
PORTE SAINT-MARTIN. - A 8 h. 30. - Le Ccai>
rler rte Lyon.
PALAIS-ROYAL. — A 8 h. 30. — Et moi, j'te dis
qu'elle t'a fait de l'œU.
BOUFFES-PARISIENS. — A 8 h. 30. - P??î-Pî|l. -
GRAND-GUIGNOL. — A 8 b. 43. — Lui. La Dernlt'Pf
ToHurc. v ',.
THEATRE ANTOINE. — A S h. 30. — L'Inconnu.
THEATRE DES BOULEVARDS. — ciotura an.
nucllo
CIRQUE D'HIVER. — A 8 h. 30. - Cinéma.
AMBIGU. — A 8 h. 30. - Le Maître de Forges.
VARIETES. - A S h. 2û. — L'Ecole des Cocottes.
ATHENEE. - A 3 h. 30. - La Bella Aventure.
MATITlKii s. - Clôtura annuelle
THEATRE MICHEL. - A 8 h. 45. - Les Amants
de Sazy.
EnOI "n-YI!. - A 8 h. 45. — Le Danseur M
FEMINA. - A 8 h. 30. - Raffis
THEATRE DES ARTS. — Relâche.
VIEUX-COLOMBIER — Clôture annuelle.
THEATRi: MONCEY. A S h. 30. - iTonlgiia.
•'.oiibouroche.
APOLLO. — Cîôtut3 annuelle.
1 BA-TA-CLAN. - A 8 h. 30. - Qrafcer GirL
- -
t'T.DORADO. - A 3 h. 15. — -La Louotote
THEATRE ALBERT-ler. - Dou-Chi-Nett
CAUMARTIN. - A S h. - Contour Bonsoir freTOsî
CLITNY, - A 8 h. 45. - Le Eôffuîn cle la narnisoa
DEJAZET. — A 8 h. 30. - Un Tour de Cocnon
NOUVEAU-LYRIQUE (47, boulevard de Clichy -i
A <: b — les Petites Vertus
IMPERIAL. - A 8 h. 45. - Les Femmes collantes
EMPIRE. -.. A 8 h. 30. - 1Gigolette. -
TRiMfON. — A 8 h. 30. - Les Misérables.
EUROPEEN. - Mat. soir. Karl DJtan, Sai-îùel.
Emma Lietel. MRrg. GreYVal, etc., etc.
CHE SENGA. — A 8 h. — çncert.
LUNE-ROUSSE. - Mi. 45. — Phon-Phon.
NOCTAMBULES. - lîon Ame.
CHAUMIERE — Revue.
L'ASRI. - Tes Nymp'!-^ et le Satyre.
BOlTH A FURSY. — Avez-vous de la mOtlnale r
PERCHOIR. - Chiche, revue.
PIE QUI CHANTE. — Revus.
CAPUCINES — A 8 îi. 4&. - Mais les naT-msM n'e.
sauront den.
POTlNIERE - A 8 b. 30. — Kitty.
MARIGNY. - A 8 h. 30. - Cach' ton ")an.
(N. Myral, Serilus).
AMBASSADECRS. - La Revue légère.
€tîOr^GÈ3^T MAVO L, - (Tél. Gut. 32-07). -
A 8 h. 30. - Lo Couvent des Caresses
nouille. - A 8 h. 45. - La Morne Gra.
nouille. CINQUS (SM. rue Swnî-Honorav
:fou, les jours (sauf venaredi). 20 attractions.
FOLIES-BERGERE. - A 8 b. 30. — L'Amour e.
Folie.
SCALA. - A 8 h. 30. — La Gare réRulatrlce.
OLYMPIA. - A 8 h. 30. — Alexandre, l'p.omme- :
oiseau. Les Télégraphistes sur le toit.
MOGADOR-PALACE. - Papa Bon-Cœur.
MARIVAUX (Louvre OC-99). — A 2 h. 30 et
8 h. 30. — L'Eté de la Saint-Martin (Germ. Syr-
dei) : Max part en Amér-icrue; La Gageure ; Les
Vendanges en Bourgogne; attraction
AUBERT-PALACE. - Cinéma.
CIGALE. - A 8 h, 30. - Mais, ouf, Madame.
VîMA i iiAl/'O JE5AL7 «6i, vv *m ."»8i?aa-ù E&S}
* 8 b. — ciuema : Le JQla' et la Nuit
-"< r. )
rios de ris .:
Si vous vouiez connaître ie§ i
f\ 1 dessous de la Politique, du i
Palais et de la Bourse |
Lisez B
'les POTIRS de PARIS
i (ctm contra C fr* 601 S
I 1CS. ras IvicfceKea S
Le gérant : Henri BOURDELLES. ,
V. SIMART. imprimeur.
Imp. de lia Prt-sse^ltf.rdu Croissant
! HOMME Linnn
le M-nire de Cork
m-t-ll enfla libéré?
Le correspondant du Dail-y Mail, à Du-
blin, télégraphie :
« J'apprends de bonne source que le gou-
vernement essaie de trouver une solulion
pour accorder la grâce de Mac Sweeney.
Pressé par les journaux britanniques et
embarrassé par l'opinion étrangère, ie gon-
vernement est sur le point de relever les
autorités executives d'Irlande de leur pro-
anesse de ne pas relôcher le lord-maire de
Cork. »
Celles-ci ont bien fait ressortir qu'après
s'être engagé dans -la. voie de la répression,
on ne pouvait plus faire machine en arriè-
re ; toujours est-il qu'en même temps que
M. Bonar Law déclarait que la libération
du lord-maire de Cork était impossible, le
gouvernement s'enquérait de la répercus-
sion qu'aurait en Irlande la libération du
lord-maire.
Peut-fre songe-t-on à abandonner les
mesures de coercition et à offrir à l'Ir-
lande un self-government sur les bases in-
diquées à la dernière conférence irlan-
Haise.
Huit non-jeûneurs sont relàehés
Huit prisonniers politiques, sinn-fciners
nnt été relâchés de la prison. Aucun des
nuit prisonniers relâchés n'avait fait la
grève de la faim.
D'autres eu sont au vingt-huilième jour
La Chicago Tribune dit que les détenus
Hé la prison de Cork qui font la grève de
la faim sont maintenant -dans leur vingt-
huitième jour de jeûne.
Renforcement de la police
On mande de Londonderry au Morning
Tost : 1
« Un bâtiment -de l'Amirauté est arrivé
5ci. Il est chargé d'armes, de munitions et
d'équipements militaires destinés à la réor-
ganisation de la police dans le nord de l'Ir-
lande. »
atf~
JâMET-BÏÏFFMAÏÏ^r»
^wrtair» Comptabilité. Stino-9aeWe.tto- Pres.srafcT..
Les chevaliers de Colomb
visitent Versailles
Les Chevaliers de Colomb ont visité hier !
Versailles. Partis de Paris en autocars, à
idix heures, ils ont été reçus à la préfecture
«le. Versailles par M. Chaleil, préfet de
Seine-et-Oise, entouré de MM. Duport et
Maverré.
Après quelques paroles de remerciement
tie M. Flaherty, suprême chevalier, la délé-
gation se.' dirigea vers le château, tandis
que M. Flaherty, accompagné du vice-pré-
aident de' l'Association, allait à l'évêché
présenter les hommages des Chevaliers de
Colomb à Mgr Gibier, évêque de Versail-
les.
Le .cortège arriva à l'heure prévue à la
chamelle de Jeaiuie d'Arc où déjà ùn pu-
blie nombreux s'était massé.
Un service fut alors célébré par l'évêque
de Versailles, assisté d'un des prêtres
américains des Chevaliers de Colomb.
Le service terminé, les principaux mem-
bres de la délégation rejoignirent au châ-
teau les groupes qui s'y trouvaient déji.
Après avoir déjeuné à l'hôtel du Grand-
ivatel les Chevaliers de Colomb se sont
rendus dans la Cour de Marbre où une
compagnie du 101* d'infanterie, avec dra-
peau et musique, ainsi qu'une section de
fusiliers marins, formaient le carré autour
d'une estrade tendue de velours rouge, ins-
talléè devant le corps principal du palais.
M. Landry, ministre de la marine, qui
arrivait de Paris, fut reçu par le général
Tannant, commandant rEcole de Sainf-Cyr,
ainsi que par. MM. Chaleil, préfet de Seine-
et Oise, Mgr Gibier et MM. Hugues Le
Roux, sénateur,«et A, Tardieu, député du
département.
Le préfet de Seine-et-Oise a pris le pre-
Mer la parole.
11" adressa un salut très cordial aux Che-
valiers et leur rappela que Versailles a
pour eux une attirance particulière, puis-
que -c'est dans le château que leur illustre
arvcêlre Franklin fut reçu par Louis XVI.
Mgr Gibier, à ;son tour, réclama pour l'a-
miral de Grasse un témoignage officiel de
reconnaissance de la part des gouvernc-
mènts français et américain, qui sé doivent
de réparer l'oubli dans lequel il fut laissé.
M. Hugues Le Roux, en anglais, remercia
également les Chevaliers de Colomb ; puis
(M. Flaherty évoqua l'amitié qui a toujours
«ni îes deux grandes nations française et
américaine..
Puis M. Landry, dans un vibrant dis-
cours consacré ù Ta glorification de la ma-
rine américaine, a dit :
« Saura-t-on un jour le nombre exact de
sous-marins - ennemis qui ont été détruits
par la marine américaine atlns les attaques
dirigées contre eux, ou qui ont péri en es-
sayant de franchir les obstacles mis à leur
passage ? Ce que l'ou imagine, c'est le dé-
cvuragement, c'est 130 terreur envahissant
peu à peu les esprife des pirates, enthou-
siasmés. naguère par leurs exploits barba-
res. Ce que l'on constate, rc'est la décrois-
pance rapide et Continue, après la période
finistre du printemps et de l'été de 1917,
ces pertes de tonnage .causées par les sous-
marins ennemis. Nous en sommes pour une
grande part, redevables à la marine amé-
ricaine. »
Une prise d'armes eut ensuite lieu et la
Urisite de .Versailles se termina par une ré-
ception à l'hôtel de viHe.
A , leur retour de Versailles, les Chevaliers
Ce Colomb ont été reçus à l'ambassade des
Etats-Unis.
LES FUNERAILLES DES VICTIMES
DE MONTROUGE
Lès obsèques officielles des quatre vie-
times da l'accident d'aéroplane de Mon-
trouge ont lieu ce matin à 10 heures pré-
cises, aux frais de la commune de Mon-
'lOuge.
Elies -seront présidées par Mgr Roi and-
JGoeselin.
AU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA GIRONDE
A la fin de la séance, le Conseil généra,l
iJe la Gironde a décidé de placer dans la
MaUe de ses délibérations, à la droite de la
statue de la République, une effigie du
toldat député Georges Chaigne, et, à
gauche, une plaque portant les noms des
tU. des- conseillers généraux qui sont tom-
bé* au champ d'honneur.
M. Georges Mandel a prononcé à cette
occasion une allocution dans laquelle il a
magnifié l'héroïsme de nos grands morts
et fait un vibrant appel à l'union. Cette
allocution a été très chaleureusement ap-
plaudie. 1
Le Conseil général a décidé de tenir le
18 octobre une session extraordinaire qui
sera consacrée à la question de l'aménage-
ment des eaux de la Dordogne.
Avt5, et Letti?e £
j LA PETITE HISTOIRE
Qu'«tt-çe que le* tsarisme ? Qu'est-ce (lU
le nolchcvisme ? Formidables points d'in
terrogation auxquels tout le monde s'ac-
croche aujourd'hui comme sonneurs ivres
à cloche tonnante. Savants, neurologues,
historiens, praticiens, hommes d'Etat. Le
malheur c'est que la définition varie sui-
vant le lieu, le moment, le climat. Le
mieux est encore, en attendant, d'établir,
par une documentation sans défaut, ses
origines. C'est une tâche qui tente pas mal
d'écrivains. Peu d'entre eux ont réussi,
comme MM. Charles et Henri Omessa,
à nous la rendre sinon attrayante, du
moins passionnante, et à l'accorder avec
la; réalité politique du moment.
MM. Charles et Henri Omessa ont con-
densé leur savoir avec beaucoup d'à-pro-
pos. Quel lecteur de leur livre songera en-
core à tenter la définition du bolche-
visme ?-On dit qu'il a détruit le tsarism.
Qu'est-ce que le tsarisme, alors ? Autre
embarras. Le tsarisme, tel qu'il apparaît
dans le récit de ces témoins véridiques,
serait, tout au plus l'art de n'exister point,
de se prêter à toutes les substitutions, à
toutes les usurpations de pouvoir. On com-
prendrait mieux, alors, sans doute, la fai-
blesse de Nicolas s'attirant la régence
clandestine de l'impératrice, puis l'immix-
tion de Raspoutine au nom d'une classe
d'illuminés dans les affaires de l'Etat, en-
fin l'avènement, probablement encore pro-
visoire, de ces autres illuminés que sont
les bolcheviks. Nicolas, l'intrigue germani-
que, Raspoutine, Lenine, qu'est-ce, sinon
la chaîne des répercussions à laquelle est
fatalement soumise une population tortu-
rée par de bas instincts, très précis, et
attirée par une lumière indécise, elle. Les
peuples inférieurs ont-ils eu d'autres bor-
nes entre lesquels évoluer ? N'avons-nous
pas connu, un phénomène analogue, mé-
lange d'idéal en toc et de militarisme
très au point : Je pangermanisme ?
Le roman, ou plutôt la suite de romans
dans lesquels MM. Charles et Henri
Omessa nous livrent les données de la ré-
volution russe, peut- avo-ir pour effet de
joindre, maille à maille, les deux pôles
extrêmes et apparemment contradictoires
de la sensibilité bolchevik : Idéalisme et
militarisme. Le titre est suggestifLa
dernière tsarine. Révélations d'Alexis Do-
browilz, courrier secret de l'impérafrice
(Renaissance du Livre, édit.). Le contenu
est rendu sous la forme palpitante qui
ne pourra manquer de plaire au lecteur
français, et de l'instruire habilement. -
P. L.
ii M. Marcel Say embouche à son tour le
porte-voix et annonce une nouvelle revue bi-
mensuelle, de combat littéraire, philosophi-
que, artistique. Et cela s'appellera lfc Pal.
Echéance : octobre.
L. MÉRITAN.
En Italie, le tremblement de terre
a fait de nombreuses victimes
La forle secousse sismique qui a ébranlé
mardi matin toute l'Italie du nord, depuis
Florence jusqu'à Milan, a causé des dom-
mages considérables. -
Villa Collemandina: au.rait été détruite.
Castiglione, Prevofosciana, San Donnino,
Piazzaserchio, Puggio, Castegnola, Fos-
ciendora, Canigiano, Castelnuovo ont été
très endommagés. Les carrières de marbre
de Carrare ont été presque entièrement
détruites et des ouvriers ont été ,ensevelis
sous les éboulements. Les communes de
Riversaglia et Orni, situées sur les riantes
collines de Canou, sont transformées en
monceaiux de ruines. Des églises se sont
écroulées,
A Pise et à Bologne, une jpartie de la
population, prise de panique, s'est déver-
sée dans les rues, ce qui a occasionné de
nombreux accidents. A Milan, les détenus
de lai prison, pris de terreur, tentèrent de
se mutiner. -
Les informations venues de la province
de Massa disentrque la commune de Fiviz-
z.ano, commune de 17.000 habitants, aurait
été complètement rasée et qu'il y aurait
des centaines de morts.
Le bilan de la' terrible catastrophe n'est
pas encore connu, car les communications
téléphoniques sont coupées.
Des secours ont été envoyés sur les lieux.
Le roi, accompagné de personnalités de
sa cour, est parti pour les lieux sinistrés.
a .~MyP 111 1 0 6
APRES LES INCIDENTS DE BRESLAU
Singulier avertissement
de M. Simons
Un journal allemand, connu pour ses
attaches officieuses, la Deutsche Allge-
meine Zeitung; publie une information
d'après laquelle M. Simons aurait déclaré
à une séance de la commission parlemen-
taire des affaires étrangères qu'il était né-
cessaire que les pourparlers entamés par
l'Allemagne avec la Pologne aboutissent
promptement. à une solution satisfaisante,
car l'opinion allemande était à bout'de pa-l
; tience, ainsi que le montraient les récents
incidents de Breslau.
Les pourparlers auxquels a fait allusion
M. Simons se poursuivent depuis le début
de janvier cTei^nier ; ils ont été entamés sur;
l'initiative du gouvernement polonais pour;
régler, à la satisfaction réciproque des par-
tie, différentes questions, économiques ou!
relatives aux communications entre les;
deux Etats qu'avait fait naître la remise ii ;
la Pologne cle ses anciennes provinces.
La réponse polonaise
Ces pourparlers n'ont abouti à aucun
résultat concret et ils sont même en ce
moment suspendus par la volonté seule
du gouvernement Allemand qui rompit
dernièrement les négociations engagées à
Paris et révoqua les pouvoirs de ses plé-
nipotentiaires. Jusqu'ici, les efforts du gou-
vernement polonais pour renouer la con-
versation ont échoué, Je gouvernement nl-,
lemand soulevant à chaque invitation des
difficultés préjudiciables qui provoquent
d'interminables débats.
Le gouvernement, polonais continue à
penser que la solution des questions dont
l'examen a été suspendu est indispensable,
pour accorder les intérêts en cause, et il a
demandé plusieurs fois, ù cet effet, l'inter-
vention amicale des gouvernements alliés,
qui partagent son point de vue.
Le cabinet d'empire délibère
D'après la Gazette de l"o.s, le cabinet
d'empire a conféré à nouveau sur des ques-
tions touchant la Haute-Silésie. Il serait
également possible que Ja commission par-
lementaire des affaires étrangères soit con-
voquée.
Des secours aux vielimes allemandes
Le chancelier d'empire a adressé au
prince Hatzfeld, plénipotentiaire allemand
la Haute-Silésie, une lettre annonçant
un premier secours de 6 millions de marks
pour les familles des Allemands victimes
de violences. Il termine sa lettre en disant :
u Conserver la Haute-Silésie à l'Allemagne,
est notre ferme volonté. »
DERNIERE HEURE
-
Les troupes rouges
cernées par Wrangel
Constantinople, 8 çepfeinbre. - Un ra-
diotélégramme de Sébastopoi annonce que,
dans la direction de Marioupol, nos trou-
pes ont attaqué Pavlovka et Novopavlovka
(15 kilomètres au nord de Berdiansk), où
elles ont fait nn certain nombre de pri-
sonniers.
Sur le Dnieper, nous avons encerclé les
troupes rouges, et, sous notre pression,
elles fuient en panique et ne parviennent
pas à passer sur la rive opposée.
L'action à faire
On mande de Constantmopie que tians
une interview accordée au correspondant
de Vélikaïa Rossia. Wrangel a déclaré que
les puissances occidentales doivent pren-
dre une décision relativement aux Soviets
et qu'il faut, ou bien réunir les forces de
tous les Etats antibolchevistes et porter un
coup décisif au régime rouge, ou bien
s'attendre à des troubles en Europe.
Tchitcherine se plaint
Genève, 8 septembre. - Un radiotélé-
gramme de Tchitoherine se plaint que le
gouvernement roumain, après avoir dé-
claré qu'il jugeait inutile des pourparlers
directs avec, la. Russie des Soviets avant la
conférence projetée de Londres, ait. répon-
du dans la suite à Moscou en des termes
d'une telle ambiguïté que l'on put croire
que la Roumanie consentait à des pour-
parlers directs, alors qu'il n'en était rien.
Il attribue cette attitude à la pression
de l'Entente et de la. France en particulier,
et demande au gouvernement roumain de
faire connaître clairement ses intentions,
rejetant sur celui-ci la. responsabilité de
la continuation de l'état de guerre.
Les négociations auront Heu à Londres
dit le gouvernement roumain
Le gouvernement roumain a éludé de
répondre directemènl à la proposition de
paix des Soviets en déclarant que ces né-
gociations devraient avoir lieu à Londres,
selon les propositions de M. Lloyd George.
Mort du fils de Trotsky
On mande de Varsovie : D'après le Cra-
covie Kurier% le fils de Trotzky aurait été
tué dans les récents combats 'de Bulstuk.
Les relations russo-allemandes
La fabrique Heutschel, de Cassel, a ën-
trepris la construction de deux cents lo-
comotives destinées à la Russie soviétique.
Pas de rupture russo-finlandaise
Londres, 8 septembre. — Les pourparlers
de paix engagés à Dorpat entre la Fin-
lande et la Russie soviétique ne sont pas
rompus.
Au dernier moment, les délégués bolchc-
vistes, qui réclamaient certaines positions
navales dans le golfe de Finlande en
échange du territoire de Petchenga. ont
renoncé à leurs prétentions. Les négocia-
tions peuvent ainsi continuer.
POUR CONCLURE L'ACCORD
FRANCO=BELGE
Bruxelles, 8 septembre, — M. Brunet,
ministre plénipotentiaire et directeur des
consulats, part pour Paris, où il va pour-
suivre les pourparlers entamés par le pré-
sident du conseil, M. Delacroix, .en vue de
la conclusion d'un accord économique
franco-belge.
LES COURSES
LA JOURNEE A CHANTILLY
- Les résultats
PRIX DE ECRAN
J 1, A Priori (G. Bellh()¡)e). 27 50 13 »
- Placé 15 50 8 50
2. Mjiiitta (G. BaTtliolornew).-. 35 50 35'50
1 Non placés Pertuis (M. Mac Ge-e), Dribble i
(F. O'Neill), Indianeia (A. Sharpe;, Calcaire!
hC. Hobbs).
i. «:. Flobbs). PRIX DE COMMELLES
1. Nîcol. (J. Jemiings) 70 » 40 »
— Placé 24 » 17 »
2. Fra.ncian (A. Sharpe) :n » 17 50
o. Rhododendron (Bartholomew) 2G » 15 »
- - -
Non places - Guisy (G. Bellhouse), Bléran-
court. (J,LamO\lre), MBY Lily (C. Hobbs), Night
Light (M. Mac Gee), Mlle Blurn (G. Prior).
PRIX DE LA MASSELLIERE
L Marcatls (F- O'NeilR. 72 » 27 »
- Placé lî) 50 ff 50
2. Benoîte (A. Sharpe) 44 50 1
M mushing (M. Mao 11't"t>!. -14 » 6 »
Non pl'icts : Grigny (G. Eelthouse), Casbah
(S. Jennings), PuHd:()l' (Gh. Childs), Girl
Seoui (M. Henry), Vaiailles (E. Lançaster), Rô-
va5«eu,ae (G. Bartholomew)
PRIX DE BLA-ISON
1. Black Larry (A Sharpe). 99 » 41 »
— Placé 21 » 8 50
2. Ramier (G. Beilbouse) 13 » G >»
3. Stick To It (M. Henry). 25 50 11 »
Non placés : Caridin (L Bara). Alcibiade (f.
Jennings), Alba II (A. Moliard), Sooner (E.
La ne aster). Le Texas (CIl. Childs), Candéla-
bre (F. O'Neill), Dictateur Vil (C. Hobbs). ,
PRIX VERMOUT
1. Stéarine (\f. Mac G ce).. 17 50 8 »
- Placé 13 •» 8 »
2. Maranssan (G. Bellhouse) 11 50 5 50
3. Olinde (F. O'Neill).
Non placé : Front de Mer (G. Bartholomew).
PRIX DES TRIBUNES
1. Calabar (C.BeilhousEj. 19 ) 9 50
.i-. Placé H 50 6 50
2. Goliiwoq (A. 8harpe). 13' -» 7 HO
3. Groseille à .Maque:-reau (J. Jennings).
Non placé : Prince Errant (M. Mac Gee).
Nos pronostics pour aujourd'hui
LE TREMBLAY
14 heures f
Prix Whizper. — Lorette VI et Willis If.
Prix SUrrUnq. — Bulltmch et Deibouig-
Pri e Oxford. - Silvester etYtcld, Duck.
'Pri e hiOla-Bella. — Esnos et Ay.
Prix Isoiwmy. - Eavine et. Au rie Sun.
Pri e demandez. - Zorobabel et Snow Drop
S. ElUJIT.ttïîl
Nouvelles brèves
4
¥
Fédération aérocaiitiquot internationale,
Hier matiu. a été ouvert, a Genève, le cen
grès de la Fédération acronautique iniema-
tkmale, sous la présidence du prmce Roland
Bonaparte.
Le congrès durera trois jours
t n Gœthe inédit.
Le Hamburger Fremdenblatt annonce la dé-
couverte d'une inoi-ivelle œuvre de jeunesse de
uœthe. Il s'agit d'un drame, Joseph, dont
on sait qu'il fut écrit ert 1.702 et détruit par
Gœthe peu de temps après.
M. Matsui créé baron.
On annonce officiellement de Tokio que
l'empereur vieint de décerner le litre de ba-
ron M. Matsui, ambassadeur du Japon à
Paris.
Pour atterrir à la cime du Mont-Blanc.
On .mande de Genève que l'aviateur Dura-
four partira ce matin, à 7 heures, de l'iéro-
drome de Saint-Georges pour tenter d'atter-
rir sur le Mont-Blanc.
Des signaux seront J'ail;;, depuis les Grands-
Mulets par une caravane partie de Chamo-
nix.
I ne vengeance tragique.
Après une discussion dans un restaurant
de Nérac, où ils. avaient déje-uné censemble,
Lorca, 27 ans. sujet espagnol, attendit André
Chauberon, 57 ans, maçon, sur un pont au-
dessus de ia rivière Le Buste et l'y précipita.
Le malheureux a été tué. Le meurtrier a été
arrêté.
Arrestations de faux inspecteurs de police.
Les inspecteurs de la police judiciaire ont
arrêté, place de la Bastille, deux individus :
Lechevallier et Larln, qui se faisaient passer
pour inspecteurs de la police et voulaient
contraindre des femmes it les suivre, sous
prétexte que celles-ci n'avaient pas des pa-
piers d'identité suffisants.
Employé indélicat arrêté.
Les- inspecteurs de la Sûreté ent arrêté,
hier matin, un employé de banque qui avait
commis un détournement de 150.000 francs
au détriment d'une banque étrangère.
Incendies de forêts.
Au Perthus, près de la frontière espagnolp,
un violent incendie a éclaté dans une font de
chênes-lièges Malgré les efforts de la popu-
lation des villages environnants, l'incendie a
gagné le territoire 'espagJ!JOl. Les ùégâts sont
importants.
Déserteur arrêté-
Fuyant l'Espagne, à la suite de démêlés
avec la policr- de çe pays, le soldat Renica,
déserteur du 1er régiment de chasseurs d'Afri-
que, a été arrêté et écroué à la prison mili-
taire de Montpellier.
Asphyxié dans une cave.
On a retiré, à Toulon, d'un bassin cimenté,
contenant du vin en fermentatiom, le cadavre
de M. Henri Sicaid, propriétaire, dont la
mort est due à l'asphyxie par l'acide carbo-
nique.
I n vieillard étranglé par sa bru.
* A Auch, un agriculteur, Laffargue, ociogé.
naire, a ét, étranglé par sa bru à la. suite
d'une violente querene", Le parquet a ouvert
une eiiquête. »
On arrête l'assnssin de la maraîchère.
Le commissaire de Pantin a arrêté hier
matin un individu que l'on soupçonne d'être
l'auteur du cl'im" de Bobigny Ce personnage
I qui a été amené à midi et demi à la police
judiciaire, ù 'la disposition du juge d'instrue-
tion. aurait travaillé à plusieurs reprises, il
y a quelques mois, chez la. maraîchère assas-
si née. -
Farine laçtée |
TLÉ
Demandez le meil f eur I
Demandez le meilleur
"ALIPIENTATION^ X succédané 1
ALIMENTATION d 1 -t
DELENFANCE"^ X U al
16,r.duPsrcRojaJ maternel
Un drapeau catalan aux Invalides
L'Union cataJaniste et le comité P. G.
Volontaires catalans, de Barcelone, qui
ont déjà fait don d'un drapeau richement
brodé à la ville de Verdun, envoient leurs
délégations à Paris, porteuses d'un dra-
peau des couleurs catalanes, qui sera so-
lennellement déposé aux Invalides le 10
septembre, à 10 h. 30 du matin, en sou-
venir des enfants de fla Catalogne ultra-
pyrénéenne qui sont venus combattre en
France.
DES RUBANS ET DES CROIX
Dans les dernières promotions de la
Légion d'honneur, parues à l'Officiel,
nou's relevons avec plaisir les nominations,
au grade de chevalier, de notre collabora-
teur M. Raoul Mortier, chef du' cabinet de
M. Jules-Louis Breton, — de M. Alexandre
Bénazet, secrétaire général de la commis-
sion du pari mutuel, — au litre du minis-
tère de l'hygiène et de l'assistance.
Notre confrère M. Léon Bailby, direc-
teur de ïlntransifjeant, M. Marcel
Lehmann, chef de cabinet dé M. Maginot,
-- M. Valentino, directeur des pensions, —
au titre du ministère des pensions.
M. Gaston Sencier, inventeur d'un nou-
veau sy* stème de fusées, — au titre du mi-
nistère 4e la marine.
Toutes nos félicitations aux nouveaux lé-
gionnaires.
Les premières tonnes de charbon
des mines de Lens
Le Courrier du Pas-de-Calais signale
que les premiers wagons de charbon ont
quitté le carreau de la fosse 14 bis des
mines de Lens ; on espère pouvoir extraire
bientôt 30 à 40 tonnes par jour. Le fon-
cage de ce puits est achevé et une bowette
percée au niveau de 155 mètres a recoupé
successivement deux petites veines de
0 m. 30.
Les travaux de eimentation sont termi-
nés aux fosses 9, 11 et 12 ; sont sur le
point de l'être aux fosses 3, 3 bis, 14 et 15,
et en cours aux fosses 1 et 4 ; le tout avec
de bons résultats.
Créée pour * val eurs belges
Créée pour documenter îes porteurs français de valeurs belges
LA BÂHQEU'E ru%ELOÙ"E -ET s'HËRsBËB~r aucap:tai
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S bles, du 11 septembre ù 13 h. 20, au 18 septembre midi, jour de Vadjudication qui aura |
ga lieu conformément an règlement 'du 15 juillet 19?0.
Renseignements au parc de vente ou 70, aven. de La Bourdonnais, Paris, Tél. Saxe 76-57 |
g
La Vie Sportive
AE«ON,\UTÎQL1SÎ
Le ministre de la marine vient de procé-
der au baptême français du zeppelin L-72,
qui nous fut livré il y a quelques semaines
par l'Allemagne et qui survola Paris avant
d'être dirigé sur Cuers-Pierrefeu.
Il s'appellera le D.R.-1, ce qui signifie :
dirigeable rigide, et 1 parce que c'est le
premier rigide que nous possédions en
France.
Ce titre n'est que provisoire, et nos diri-
geables recevront des noms comme avant
la guerre.
ATHLETISME
Le comité directeur d'athlétisme de
l'U.S.F.S.A., dans sa séance du 1er cou-
rant, a décidé de l'opportunité des rencon-
tres de pays avec lesquels il a, depuis quel-
ques années, conclu des matlches internatio-
naux.
Pour le match France-Belgique, qui doit
se disputer à Paris le 12 courant, des dé-
marches ont été faites auprès de la Ligue
belge dans le but de remettre à l'an .pro-
chain cette épreuve, en raison de ce qu'il
paraît difficile au comité directeur de faire
disputer cette épreuve à Paris, à cause des
vacances.
D'autre part, pour faire honneur à ses
engagements, le comité directeur enverra
une équipe représentative à Genève le 19
courant pour rencontrer l'équipe de la
Suisse. ,
Il à décidé de faire disputer, fin octobre,
à Nice, le match France-Italie, après ac-
cord avec le comité de la Côte d'Azur ;
puis d'envoyer une équipe en Espagne, le
2 octobre, pour rencontrer le team repré-
sentatif de la Fédération espagnole.
— Dimanche prochain, à quinze heures,
à Saint-Cloud, se disputera le match an-
nuel Stade-Polytechnic Harriers, de Lon-
dres, par équipes de deux hommes sur les
distances suivantes : 100 mètres, 400 mè-
tres, 3 milles, 889 mètres haies, sauts en
hauteur et en longueur avec élan. En ou-
tre, au programme, deux relais de 4x100
et 4x200, Stade Français contre Polytech-
nic Harriers, trois handicaps ouverts aux
Stadistes et aux Anglais, 100 yards, 2.500
mètres et lancement du poids avec Paoli,
scratch. -
AVIATION -
L'aviateur Howard Richard' prendra part
à la Coupe Gordon-Bennett sur un mono-
plan, le Dayton-Wright., construit, spécia-
lement pour cette épreuve.
Cet avion a un moteur de 230 HP et peut,
dit-on, atteindre plus de 320 kilomètres à
l'heure.
— Le concours de l'A.F.A. aura lieu le
26 courant. l
Les commissaires membres du jury qui
contrôleront l'épreuve sont : MM. Bignet,
Robert Desmons, docteur Loisel, Raymond
Saladin et Emile Wens.
- Le courageux aviateur Poulet, venant
de Batavia, est arrivé à Loérabaja, conti-
nuant son raid vers l'Australie.
— Le capitaine Ross Smith, qui doit en-
treprendre le tour du monde en avion, quit-
tera Londres sous peu.
BOXE
Jack Dernpscy vient de remporter une
victoire, a Benton Harbor (Etat de Michi-
gan ), sur le mi-lourd Billy Miske qu'il mit
kncck-oul. au troisième round d'un match
qui devait en comporter dix.
Dix-sept mille, spectateurs assistaient ù
ce match, dont les frais sont évalués à
150.000 dollars.
CYCLISME
Honoré Barthélémy désire s'atlaquer, le
10 octobre prochain, il la Piste municipale,
au cours de la réunion organisée par Dau-
mesnri Sportif, au challenge record de
l'heure institué par l'U.V.F.
Ce challenge est actuellement détenu par
Christophe, avec 39 kil. 925 mètres.
L YWX-TEXNIS
Après des championnats du monde sur
courts de terre battue disputés sur le ter-
rain du S.F., dans le parc* de Saint-Cloud,
et ceux sur courts de gazon, joués au AU
England L. T..C., à Wlmbledon, il reste à
décider des championnats sur courts cou-
verts. La Fédération internationale de
lawn-tennis -vient d'en fixer 'la date, du 11
au 28 octobre, et de choisir les courts cou-
verts du Queen's Club de Londres.
Intérim.
Mutinerie à bord d'un navire
allemand
Une grave mutinerie s'est produite à
bord du navire allemand Odin qui trans-
portait des internés russes en Allemagne
et avait été contraint, par le mauvais
temps, de faire escale dans le port de
Dantzig.
Pendant que le sous-officier, chef du
convoi, qui, comptait deux cents hommes,
était descendu il terre pour acheter des vi-
vres, le cuisinier excita les bolchevistes et
se mit ù leur téte.
F
I fCïGl6SBLâFMÇMSE-DIMMr |
j LES PLUS RÉPUl'ÉSI Í
, 29. avenue de la Grande-Armée, PaflJ 1
:¿ ,"-..)!.;.
dp 000 francs 11 placer en viager 12
,,' ROO francs Ü placer en viager 12
,)..U sur une tète de 59 ans
S'adresser au bureau du journal.
f n"M9 m illili 1
0
IMaladies de la Femme !
I LE RETOUR D'AGE 1
Toutes les femmes con- g|
naissent les dangers qui les fi
menacent' à l'époaue du g
RETOUR D'AGE. Les j|?
symptômes sont bien con- ||
nus. a
C'est d'abordunesensatïon gn
d'étoutî'emciU et de suiIoca- 11
tion qui étreint la gorge, des H
bouffées de chaleur qui mon- il
Ëg tent au visage pour faire place à une sueur froide S
gj sur tout le corps. Le ventre devient douloureux, m
El les règles se renouvellent irrégulières ou trop ffî
abondantes et bientôt la femme la plus robuste Sj
jH se trouve sffaiblie et exposée aux pires dangers. 9|
H| C'est alors qu'il faut, sans plus tarder, faire une m
Bj cure avec La ||
JOUVENCEderAbbéSOURY
ira Nous ne cesserons de répéter que toute femme g
M qui atteint l'àge de 40 ans, même celle qui 11
n'éprouye aucun malaise, doit faire usage de la M
; JOUVENCE de l'Abbé 80URY à des inter- B
m valles réguliers, si elle veut éviter l'afflux subit m
M du sang au cerveau, )a congestion, t'attaque g
H d'apoplexie, la rupture d'anévrisme, etc. Qu'elle aj
B n'oublie pas que le sang qui n'a plus son Ha
H cours habituel se portera de préférence aux
ë| parties les plus faibles et y développera les
« maladies les plus pénibles: Tumeurs, Cancers, gg
il Métrite, Fibrome. Maux d'Estomac, Wlntes- 0
tin, des Nerfs, etc.
R La JOXJVEWCE de l'Abbé SOURY, prêparée
H à la Pharmacie Mag. DUMONTIER, à Rouen, m
M se trouve dans toutes les Pharmacies, le !S)
g flacon,6 fr. 30, plus impôt 0 ft". "70, total: 7 l'r. gt
| Bien exiger la m
|| Véritable JOUVENCE de l'ABBÉ SOTJR? H
n avec la signature Mag. DUMONTIER II
Bulletin Financier
L'a.rr)j.oration constatée depuis le uébut de
le feexnaine se poursuit Rismumt aujourd'hui.
Les affairas sont tiss,?z activt:s, -et de nouvelles
plus-values appréciables sont à relever 6ut
quelques titres.
Le 3 se tient à 55 25 : le 4 1917 à 69 95 ;
1918 à 70 65 ; 5 à 37 ; 5 amortissa-
ble à 101 75.
Les obligations du Crédit National ont tou-
jours un bon courant de demandes.
Fonds étrallger fermes. L'Extérieure est à
183. Rentes russes calmes. Le Turc reprend
à 71 50.
Le.3- Etablissements de crédit sont l'objet de
demandes suivies.
Les Chemins de fer français estent. calmes.
Les Chemins espagnols eoni soutenus.
Le Suez est Hl Hausse à 7.090 • Rio ferme
à 1.740. La Thomson est calme ù 1.155 : Om-
nibus à 661 : Raffinerie Say reste à 1.435 ; les
Sucreries d'Egypte à 1.150-
En Banque, les Chargeurs Français sont à
3.330.
Mines d'Or calmes : de Diamants égale-
ment : de Cuivre fermes. Les Caoutchoucs
sont assee. soutenus. Ha.usse des Pétroles,
Les Théâtres
Comédie-Française. - M. Emile Fabrs
vient d'arrêter une première liste des œuvres
Qui figureront au programme de la Comédie- ,
Française, au cours de ?a saison. 1920-1921.
Aprèa La Mort Enchaînée, de M. Maurice
Magre. dont la première aura lieu denvain,
la scène sera prise par les dernières répéti.
tions des Effrontés, qui doivent être repré-
sentés le 17 septembre à l'occasion du cente,
naire de la inaiSïKioce d'Emile Augier.
Ensuite, la Comédie montera Le$ht itx Eco- >
les. la pièce de M. Alfred Capu,s, et. deux piè-
ces en un. acte, Lu Soupçon, de M. Peu! Bour-
get, et les Grands Garçons, de M. Géraldy.
Le spectacle suivant eera formé par l'oeu-
vre d'Henry Bataille, Maman Colibre, (fui.
prendra place au répertoire à côté de la Mar-
che nupimle. et de Poliche.
Le Passé. de M. Georges de Ferto-Riche.
retrouvera sa place dans la maison de MGt
lière à l'occasion des débuts de Mme Sirnooirui;
Enfin, on montera la cléopâtre, de M. Hé-
rold.
Entre ces différents oeuvreg, NI. Emile Fa- V.
bre compte effectuer un certain nombre de >
reprises classiques. Nota;mw:,nt; il compte
monter La Princesse d'Elide, M de Pourceauv
(inac. le Sicilien ou VAmour pdntre, qui font
partie du programme de remise à la scène des
œuvres complètes de Molière, pour la célébra-
rion de son tricentenaire
Ces dernières œuvres figureront au pro-
gramme dés matinées classiques du jeudi ;
les spectacles réservés a ces matinées core-
prendront en cutr?, La Mort de pompfe.
Mithridote, La Coupe enchantée, Juliette et
Roméo d'André Rivoire.
, Enfin. au cours de ces matinées, M. Emile
Fabre a l'intehtion d'évoquer les grandes pé.
riodes ue la. poésie française en constituant
des programmes qui comprendront les œu-
vres les plus caractéristiques de l'évolution,
poétique -en Franr-e depuis l'époque des chan-
sons de geste jusqu'à nos jours.
Renaissance. — Mme Cora Laparcerie n'é-
tant pas encore ittablie, la renrise de Mon
Homme ne pourra avoir Heu ce * soir au théà-
tre de la Renaissance, comme nous l'avions
précédemment annoncé.
CET APRES-MIDI :
Comédie-Française. - 1 h. 30- — Hernani.
Opéra-Comique. - 1 h. 30. - Louise.
Odéon. — 2 h. — Le Mariage de Figaro.
Matinées, à 2 h. 30, dans les autres théâtres
et mu-sle-halls, sauf à la Galté-Lyrique, avec
le même spectacle que le soir-
en SOIR ■
OPERA. — A 7 h. 30. — Samson et Dalila.
COMEDIE-FRANC VISE (Tél. Wa'?) — A 8 b. 30 -
Il M tant jurer de rien. La Parisienne.
OPERA-COMIQUE. - A 7 h. 45. — Carmen.
ODEON. A 8 h. 45. — Les Bouffons,
GAITE.LtRIQt.:E; — A 8 h. 30. — Le3 SS jours dé
Clairette.
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